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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/118

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et la confiance qu’elle ressentait pour Maria Fauveau semblait s’accroître en raison des soins qu’elle en recevait ; madame la duchesse ne voulant, pour ainsi dire, rien accepter que de la main de sa femme de chambre, dont le zèle et l’attachement paraissaient grandir chaque jour.

« Madame la princesse de Morsenne, mère de madame la duchesse, ainsi que son mari M. le duc de Beaupertuis, étaient seuls admis auprès de la malade. M. le duc, qui la veillait quelquefois avec un religieux dévoûment, l’entourant des prévenances les plus tendres, se voyait presque obligé d’imposer ses soins à madame la duchesse, et de résister à ses prières, car elle craignait de voir la santé de M. le duc s’altérer à force de veilles.