Aller au contenu

Page:Sue - Les misères des enfants trouvés III (1850).djvu/83

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE VI.

Le passage Bourg-l’Abbé. — Les rencontres.

— Eh bien ! Monsieur, — dis-je à Balthazar, — je suis arrivé rue du Faubourg-du-Roule, j’ai frappé, l’on m’a ouvert, j’ai… entré… le mulâtre est venu ; il m a demandé ce que je voulais. — Remettre en mains propres une lettre à M. le baron de Noirlieu. — On ne peut pas voir M. le baron, — m’a répondu le mulâtre. — À ce moment-là, comme j’étais sur le perron avec le mulâtre, il est sorti de la maison un Monsieur encore jeune et très-bien mis ; il a parlé au mulâtre, qui l’a appelé M. Du… Du — et je feignais de rassembler mes souvenirs — Du… Duri…

— Duriveau !… — s écria Robert de Mareuil avec autant d’étonnement que d’inquiétude ; puis, il ajouta :

— Le comte Duriveau… est grand,… brun,… a l’air dur. N’est-ce pas ?