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Page:Sue - Mathilde, tome 4.djvu/224

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CHAPITRE XI.

M. DE LANCRY À URSULE


« Non, non, Ursule !… je ne puis obéir à vos ordres… Votre conduite est tellement inexplicable… ce que je ressens est si étrange, après le bonheur inespéré dont vous m’avez comblé, qu’il faut que je vous écrive, puisque je ne puis vous parler, puisque par prudence, sans doute, vous semblez fuir toutes les rares occasions où je pourrais vous voir seule avant votre départ. Je ne sais si je veille, si je rêve… Peut être m’aiderez-vous à m’expliquer ce mystère.

« La possession d’une femme ardemment aimée rend toujours heureux et fier !… et pourtant, le lendemain de ce jour… qui aurait dû être le plus beau de mes jours !… je