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Page:Surell - Étude sur les torrents des Hautes-Alpes, 1841.djvu/145

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rent depuis un temps immémorial. On découvre toutes sortes de degrés dans cette transition qui commence à l’établissement de la pente-limite, et qui se termine à l’extinction la plus complète. — La stabilité commence ordinairement à se manifester vers les extrémités du lit ; la végétation s’y fixe, avance, et finit par envahir la surface tout entière des déjections[1].


  1. Le torrent de Sainte-Croix, près de Briançon.

    — Le torrent d’Esparse, de Merdanel, et plusieurs autres dans la vallée du Drac (près d’Orcières) ; — dans la Vallouise, le torrent du Gaulon, celui de Champaris et plusieurs autres.

    Les torrents de Prareboul et de l’Ascension sont cultivés sur la plus grande partie de leurs lits.