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Page:Tableau du royaume de Caboul et de ses dépendances dans la Perse, la Tartarie et l'Inde - Tome 2.pdf/194

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DU ROYAUME

de manger on nous présenta de l’eau chaude pour laver les mains ; les plats et la nappe furent enlevés, et on nous présenta des pipes.

Trois bayadères vinrent chanter et danser devant nous ; elles nous parurent plus jolies et plus exercées que celles de l’Inde. Si leur habillement n’étoit pas aussi riche que celui des danseuses de l’Indoustan, il étoit d’un meilleur goût ; leurs bonnets étoient

    tion d’Hélénus aux compagnons d’Énée, qu’ils seroient réduits à manger leurs assiettes, prédiction réalisée dans le 7e chant, au grand scandale des détracteurs de l’antiquité, n’est autre chose qu’une allusion à la méthode des Orientaux :

    Adorea liba per herbam
    Subjiciunt epulis.

    (Note du Traducteur.)