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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/102

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porte, puisque vous êtes le seul être à qui je souhaite plaire ? » dis-je.

« Aucune. »

« Oh ! mais… »

« Seriez-vous gêné d’être vu nu ? »

« Bien sûr. »

« Alors, un maillot de cycliste bien ajusté, c’est ce qui met le mieux en valeur la silhouette. »

« Très bien ; et vous ? »

« Je m’habillerai toujours exactement comme vous. »

Le soir en question, nous nous rendîmes en voiture à l’atelier du peintre, dont l’extérieur était, sinon tout à fait sombre, du moins très faiblement éclairé. Teleny frappa trois fois, et au bout d’un moment, Briancourt lui-même vint ouvrir.

Quels que soient les défauts du fils du général, ses manières étaient celles de la noblesse française, donc parfaites ; sa démarche majestueuse aurait même pu agrémenter la cour du Grand Monarque[trad 1] ; sa politesse était inégalée, en fait, il possédait toutes ces “petites et douces courtoisies de la vie” qui, comme le dit Sterne, “engendrent des inclinations à l’amour à première vue”. Il s’apprêtait à nous faire entrer, lorsque Teleny l’arrêta.

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.