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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/140

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à ce moment-là détourna l’attention de ma mère de Teleny.

Une jeune danseuse de ballet, dont j’avais apparemment attiré l’attention lors d’un bal masqué, soit qu’elle ait éprouvé un certain penchant pour moi, soit qu’elle m’ait considéré comme une proie facile, m’écrivit une épître des plus affectueuses et m’invita à lui rendre visite.

Ne sachant comment refuser l’honneur qu’elle me faisait, et n’aimant pas non plus traiter une femme avec mépris, je lui envoyais un énorme panier de fleurs et un livre expliquant leur signification.

Elle comprit que mon amour était ailleurs, mais en échange de mon cadeau, je reçus une belle et grande photo d’elle. Je l’appelais alors pour la remercier, et c’est ainsi que nous sommes rapidement devenus de très bons amis, mais seulement des amis et rien de plus.

Comme j’avais laissé la lettre et le portrait dans ma chambre, ma mère, qui a certainement vu l’un, a dû aussi voir l’autre. C’est pourquoi elle ne s’est jamais préoccupée de ma liaison[trad 1] avec le musicien.

Dans sa conversation, il y avait, de temps

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.