Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/141

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
133

en temps, soit de légères insinuations, soit de larges allusions à la folie des hommes qui se ruinent pour le corps de ballet[trad 1], ou au mauvais goût de ceux qui épousent leurs propres maîtresses et celles des autres, mais c’était tout.

Elle savait que j’étais mon propre maître, c’est pourquoi elle ne se mêla pas de ma vie intime, mais me laissa faire exactement ce que je voulais. Si j’avais un faux ménage[trad 1] quelque part, tant mieux ou tant pis pour moi. Elle était heureuse que j’aie le bon goût de respecter les convenances[trad 1] et de ne pas en faire une affaire publique. Seul un homme de quarante-cinq ans qui décide de ne pas se marier peut braver l’opinion publique et entretenir une maîtresse de façon ostentatoire.

De plus, il m’est apparu que, comme elle ne souhaitait pas que je regarde de trop près le but de ses fréquents petits voyages, elle m’a laissé toute liberté d’agir à ma guise.

— Elle était encore une jeune femme à l’époque, n’est-ce pas ?

— Cela dépend entièrement de ce que vous appelez une jeune femme. Elle avait environ trente-sept ou trente-huit ans et faisait extrêmement jeune

  1. a, b et c Note de Wikisource. En français dans le texte.