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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/174

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J’aurais pu embrasser les pierres sur lesquelles il avait marché.

La nuit était sombre mais claire, la rue, très calme, n’était pas des mieux éclairées et, pour une raison ou une autre, la lampe à gaz la plus proche était éteinte.

Comme je continuais à regarder les fenêtres, il me semblait voir une faible lumière scintiller à travers les fentes des stores fermés. « Bien sûr, » pensai-je, « ce n’est que mon imagination. »

J’écarquillai les yeux. « Non, je ne me trompe pas », me dis-je, en me parlant à moi-même, « il y a bien une lumière. »

« Teleny était-il revenu ? »

Peut-être avait-il été saisi par le même état d’abattement qui m’avait envahi lorsque nous nous étions quittés. L’angoisse visible sur mon effroyable visage avait dû le paralyser, et dans l’état où il se trouvait, il ne pouvait pas jouer, alors il était revenu. Peut-être aussi que le concert avait été reporté.

Peut-être s’agissait-il de voleurs ?

Mais si Teleny… ?

Non, l’idée même était absurde. Comment