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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/185

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Il n’y avait pas d’erreur.

D’abord sa silhouette de dieu, puis son phallus que je connaissais si bien, puis, je faillis m’évanouir lorsque mes yeux se posèrent dessus, sur ses doigts brillait la bague que je lui avais offerte.

Elle reprit la parole.

Il retira ses mains de son visage.

C’était lui ! C’était Teleny, mon ami, mon amant, ma vie !

Comment décrire ce que je ressentais ? Il me semblait que je respirais du feu, qu’une pluie de cendres incandescentes se déversait sur moi.

La porte était fermée à clé. J’en saisis la poignée et la secouai comme un puissant tourbillon secoue les voiles d’une grande frégate, puis les met en lambeaux. Je la fis éclater.

Je chancelais sur le seuil. Le sol semblait se dérober sous mes pieds ; tout tournait autour de moi ; j’étais au milieu d’un puissant tourbillon. Je me rattrapais aux montants de la porte pour ne pas tomber, car là, à ma grande horreur, je me trouvais face à face avec ma propre mère !

Il y eut un triple cri de honte, de