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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/191

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au moins pour quelques jours.

Personne n’a téléphoné pendant mon absence, aucune lettre ou message ne fut laissé à mon intention, de sorte que j’ai pu dire, moi aussi, que…

« Mes proches ont échoué, et mes amis familiers m’ont oublié. »

« Ceux qui habitent ma maison et mes domestiques me considèrent comme un étranger ; je suis un extraterrestre à leurs yeux. »

Comme Job, j’ai senti que…

« Tous mes amis intimes m’ont pris en horreur, et ceux que j’aimais se sont retournés contre moi. »

« Oui, les jeunes enfants m’ont méprisé. »

J’étais pourtant impatient de savoir quelque chose sur Teleny, car des terreurs m’assaillaient de toutes parts. Était-il parti avec ma mère sans laisser le moindre message à mon intention ?

Pourtant, que pouvait-il écrire ?

S’il était resté en ville, si je ne lui avais pas dit que, quelle que soit sa faute, je lui pardonnerais toujours s’il me renvoyait la bague.

— Et s’il l’avait renvoyée, auriez-vous pu lui pardonner ?