Aller au contenu

Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/192

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
184

— Je l’aimais.

Je ne pouvais plus entendre cet état de fait. La vérité, même douloureuse, était préférable à cet affreuse inquiétude.

J’appelai Briancourt. Je trouvai son studio fermé. J’allai chez lui. Il n’était pas rentré depuis deux jours. Les domestiques ne savaient pas où il était. Ils pensaient qu’il était peut-être parti chez son père en Italie.

Découragé, j’errai dans les rues et me retrouvai bientôt devant la maison de Teleny. La porte du rez-de-chaussée était encore ouverte. Je me faufilais par la loge du portier, craignant qu’on ne m’arrête et qu’on ne me dise que mon ami n’était pas chez lui. Personne, cependant, ne me remarqua. Je me glissais à l’étage, frissonnant, sans force, malade. Je mis la clef dans la serrure, la porte céda sans bruit comme elle l’avait fait quelques nuits auparavant. J’entrai.

Je me demandais alors que faire ensuite, et j’ai failli tourner les talons et m’enfuir.

Alors que je restais là, hésitant, j’ai cru entendre un faible gémissement.