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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/26

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avec un regard lubrique, il dirigea ses pas vers une Vespasienne[trad 1] voisine.

« Qu’ai-je que j’ai de si particulier », me dis-je, « pour que ce type me reluque de la sorte ? »

Mais sans me retourner, sans en tenir compter davantage, j’ai continué à marcher, les yeux fixés sur Teleny.

Comme je passais près d’un autre banc, quelqu’un a de nouveau raclé ses pieds et s’est raclé la gorge, manifestement dans le but de me faire tourner la tête. C’est ce que je fis. Il n’y avait rien de plus remarquable chez lui que chez le premier quidam que l’on rencontre. Voyant que je le regardais, il déboutonna ou reboutonna son pantalon.

Au bout d’un moment, j’entendis à nouveau des pas venant de derrière ; la personne était tout près de moi. Je sentis une forte odeur, si l’on peut appeler odeur le parfum toxique du musc ou du patchouli.

La personne m’effleura légèrement en passant. Il me demanda pardon, c’était l’homme à la veste de velours, ou son Dromio. Je le regardai, il me regarda à nouveau et sourit. Ses yeux étaient peints au khôl, ses joues

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.