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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/45

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sang en plomb fondu ou en vif-argent brûlant.

Le baiser de Teleny était vraiment galvanisant, car je pouvais en goûter la saveur sur mon palais. Avions-nous besoin d’un serment, alors que nous nous étions donnés l’un à l’autre par un tel baiser ? Un serment est une promesse faite du bout des lèvres qui peut être, et est, souvent oubliée. Un tel baiser vous suit dans la tombe.

Pendant que nos lèvres se collaient l’une à l’autre, sa main déboutonnait lentement, imperceptiblement, mon pantalon et se glissait furtivement à l’intérieur de l’ouverture, écartant instinctivement tous les obstacles qui se dressaient sur son chemin, puis elle s’emparait de mon phallus dur, raide et douloureux, qui brillait comme un charbon ardent.

Cette prise était aussi douce que celle d’un enfant, aussi experte que celle d’une putain, aussi forte que celle d’un bretteur. Il m’avait à peine touché que je me suis souvenu des paroles de la comtesse.

Certaines personnes, nous le savons tous, sont plus magnétiques que d’autres. De plus, si certaines attirent, d’autres nous repoussent. Teleny avait, pour moi du moins, un fluide souple, hypnotique, qui donnait du plaisir à ses doigts. Non, le simple contact de sa peau me faisait frissonner de plaisir.

Ma propre main suivit avec hésitation