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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/35

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— Le lac est profond ; si bon nageur que vous soyez, vous n’y pourrez tenir longtemps… Comment ferez-vous, Seigneur ?

— J’ai envoyé Bastien quérir un bon paquet de cordes… Il m’attachera solidement sous les bras et me laissera descendre jusqu’au fin fond de l’eau.

Les paysans le regardent avec des yeux écarquillés et les plus familiers d’entre eux hasardent quelque objection :

— C’est un gros risque à courir !

— Il ne faut tenter Dieu ni le diable !

Tandis qu’ils s’émiettent en petits groupes et s’ébaubissent