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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/63

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murait Lilia « toujours » est un bien gros mot… Je ne sais rien des choses de la terre, je ne suis pas de même race que les gens de ton pays et j’ai grand peur de déplaire à ta famille… Ne finiras-tu pas un jour par te lasser de moi ?…

Et comme le jeune homme protestait de nouveau de son inaltérable amour, elle reprenait, en l’enveloppant de ses bras souples et en le mangeant de baisers :

— Tu as raison, ne troublons pas notre bonheur en cherchant à lire dans l’avenir… Jouissons de l’heure présente et aimons-nous de notre mieux…