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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/74

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prodiguait à sa femme. Tout en l’épiant, elle remarquait que la traîne flottante de Lilia laissait sur le parquet des traces humides. À un certain moment, comme la jupe de la danseuse novice s’était enroulée autour des jambes de son danseur, Denise se baissa, sous prétexte de la dégager. Elle souleva brusquement le bord de la jupe et constata que l’ourlet en était mouillé. C’est le signe auquel on reconnaît les ondines, et bien vite, elle s’en alla murmurer à l’oreille des convives que son beau-frère avait épousé une fée du lac.

Mauricet et Lilia eurent un poids de moins sur la poitrine,