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Page:Tinayre - Figures dans la nuit.pdf/113

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IX


EUSTOKHIE.

Ô Mélitta, c’est une histoire merveilleuse que l’on devrait écrire pour la consolation des femmes futures et la confusion des philosophes. J’en devine aisément la conclusion. Sosipatra guérit toute seule, non par le dégoût qui suit la volupté, non par les incantations de Maxime, mais par la seule vertu de la poésie.

MÉLITTA.

Il est vrai qu’à son réveil elle était déjà comme une forêt au printemps, sonore d’oiseaux et de sources vives. Et dès que cette harmonie intérieure s’ordonna sur le rythme