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Page:Tourgueniev - Eaux printanières, trad. Delines, 1894.djvu/22

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la jaquette du jeune garçon, ouvert le col de la chemise et retroussé les manches, puis saisissant une brosse, il se mit à frictionner de toutes ses forces la poitrine et les mains.

Pantaleone s’empressa avec non moins de zèle à frictionner les bottes et le pantalon de l’enfant, tandis que la jeune fille, à genoux, près du divan, prenait entre ses mains la tête du malade, et sans remuer une paupière couvait du regard le visage de son frère.

Sanine frictionnait sans relâche, mais du coin de l’œil observait la jeune fille.

— Dieu ! qu’elle est belle ! pensait-il.