Aller au contenu

Page:Tourgueniev - Eaux printanières, trad. Delines, 1894.djvu/286

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Eh bien ! cette fois quelles que soient tes ressources, Maria Nicolaevna, je crois, que c’est toi qui perdras.

— Un pari ? Sur quoi ? Est-ce un secret ? demanda Sanine.

— Non… je ne peux pas vous en parler maintenant… plus tard, répondit Maria Nicolaevna, et elle rit.

Sept heures sonnèrent. Le garçon vint annoncer que la voiture était avancée.

Polosov reconduisit sa femme jusqu’à la porte, puis retourna aussitôt dans son fauteuil.

— N’oublie pas la lettre au régisseur ! lui cria madame Polosov de l’antichambre.

— Ne crains rien ! J’écrirai… je suis un homme ponctuel.