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Page:Tourgueniev - Eaux printanières, trad. Delines, 1894.djvu/71

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XII

Gemma ne goûtait pas beaucoup Hoffmann et même elle le trouvait ennuyeux !

Sa nature claire de méridionale restait réfractaire au côté brumeux et fantastique du conteur.

— Tous ces contes sont bons pour les enfants ! disait-elle non sans dédain.

Elle se plaignait aussi du manque de poésie d’Hoffmann. Pourtant une de ses nouvelles lui plaisait beaucoup, tout au moins le commencement, car elle en avait oublié la fin, si même elle l’avait lue.

C’était l’histoire d’un jeune homme qui rencontre par hasard, peut-être dans une confiserie — une jeune fille d’une grande beauté,