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Page:Vasse - L'art de corriger et de rendre les hommes constants, 1783.pdf/13

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je ne renonçasse pas entièrement à mes amis. Vous savez, ma chère, que depuis long-temps, ma maison a toujours été le rendez-vous de tout ce qu’il y a de plus séduisant dans les deux sexes à Paris. Le comte en prit quelquefois ombrage. Lorsque nous étions seuls, il ne manquoit pas de se plaindre de la contrainte où il étoit, pendant qu’un cercle nombreux m’environnoit.

Il me nomma bientôt un homme dont les regards tendres l’inquiétoient ; il m’engagea à le voir moins souvent, me pria de lui accorder ce sacrifice, & parvint adroitement à lui faire refuser l’entrée de ma maison.

Toutes les personnes les plus aimables de ma société, subirent successivement le même sort. À chaque sacrifice que j’en faisois, c’étoient de