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Page:Vaucaire - Parcs et Boudoirs.djvu/141

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SIAO-MAN.

Ma compagne, tu es tout à fait dans l’erreur. — Si je contracte une union illicite avec Pe-Min-tchong, comment oserai-je paraître dans le monde ? Ma résolution est irrévocablement fixée, je ne m’arrêterai plus à ces frivoles choses…

FAN-SOU.

Il vaut mieux sauver la vie de quelqu’un que d’élever une pagode à sept étages. Mademoiselle il veut savoir votre pensée…

SIAO-MAN, câline.

J’avais préparé une lettre…

FAN-SOU

Je vais la porter.

SIAO-MAN.

À qui ?

FAN-SOU.

À Madame…

SIAO-MAN, effrayée.

Elle a juré ma perte !

FAN-SOU.

Allons qu’on se rassure… je vais chez lui. (Elles sortent).



Scène cinquième

fan-sou, pe-min-tchong.
FAN-SOU, revient seule et frappe dans ses mains devant la demeure de Pe-Min-tchong. Il descend.

Madame n’est pas rentrée, Mademoiselle monte à sa chambre, nous pouvons parler librement.

PE-MIN-TCHONG.

Qu’y a-t-il de nouveau ?