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Page:Vladimir Soloviev - La Russie et l Eglise Universelle, Stock, 1922.djvu/250

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règles ecclésiastiques étaient violées par suite de ma complaisance (que cela soit loin de moi !), et si la volonté d’un seul frère avait plus de valeur auprès de moi que l’utilité commune de la maison universelle du Seigneur[1]. »

« Les conventions des évêques qui répugnent aux saints canons de Nicée, nous les déclarons non avenues, et, par l’autorité du bienheureux apôtre Pierre, nous les annulons entièrement par une définition général[2]. »

Dans sa réponse à la supplique des évêques du quatrième concile, le pape confirme son approbation de leur décret dogmatique (formulé d’après son épître à Flavien) ainsi que l’annulation du vingt-huitième canon. « Avec quelle révérence, leur écrit-il, le siège apostolique observe les règles des Saints Pères, votre sainteté pourra l’apprécier en lisant mes écrits par lesquels j’ai repoussé les prétentions de l’évêque constantinopolitain ; et vous comprendrez que je suis, avec l’aide du Seigneur, le gardien de la foi catholique et des constitutions paternelles[3]. »

Quoique saint Léon, comme nous venons de le voir, ne pensât pas qu’après les définitions de son épître un concile œcuménique fût nécessaire dans l’intérêt de la vérité dogmatique, il le trouvait très désirable au point de vue de la paix de l’Église ; et

  1. Ibid., col. 995.
  2. Ibid., col. 1000.
  3. Ibid., col. 1027 ssq.