Aller au contenu

Page:Weil - La Connaissance surnaturelle, 1950.djvu/221

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

séché » et qui conviendraient mieux à du bois, à un arbre, qu’à un homme.

L’arbre de vie donne du feu. L’arbre du péché donne des fruits. (Mais cette opposition est-elle correcte ?)

Le bois brûlé subit une passion.


Les menhirs ont dû être des imitations en pierre de la flamme.

Le mot « brûler » pour dire être amoureux, doit venir d’une tradition où on voyait le bois brûlant par amour pour nous, pour nous donner la chaleur et la lumière.

Le Soleil, le Père. Le bois, le Christ. La lumière, l’Esprit. La lumière est donnée par le soleil à l’arbre et par l’arbre aux hommes.

Les rois atlantes menaient le taureau à la colonne, et à son sommet ils l’égorgeaient.

« Il faut que le fils de l’homme soit élevé. »


Si le taureau avait une affinité avec la mer, comme avec la lune, le phénomène des marées devait être connu.


Le sel est symbole d’éternité. « Tout doit être salé dans le feu. » Le feu transporte dans l’éternité ce qu’il fait disparaître de ce monde.

Toutes les autres destructions sont des transformations. Le feu seul anéantit.

Le feu est de la lumière qui détruit. Il transforme les choses en lumière.

La pousse de l’arbre reçoit et emmagasine une lumière qui la fait monter et lui fait produire des fruits, et ensuite la transformera entièrement en lumière.

Rapport de Noé avec Poseidon — Osiris — Dionysos — Aphrodite Céleste née de la mer.


Pythagoriciens. Le nombre, c’est le rapport spécifique de chaque chose avec Dieu, qui est l’unité. Le rapport universel, c’est le Logos, la Sagesse divine, le Verbe divin, auquel l’univers est conforme par amour.