Je vous attendais. Vous preniez tout cela bien trop au sérieux, vous deviez en arriver à ces sanglots. Voulez-vous que je vous parle franchement ?
— Oui, oui, me suis-je écrié, franchement, brutalement.
— Eh bien ! vous faites peur à Laurence. Autrefois, je vous aurais mis à la porte dès le second baiser : vous embrassez trop fort, mon fils. Laurence reste avec vous, parce qu’elle ne peut aller ailleurs. Si vous voulez vous en débarrasser, donnez-lui une robe.
Pâquerette s’est arrêtée avec complaisance sur cette phrase. Elle a toussé, puis a écarté de mon front une boucle de cheveux qui venait de glisser.
— Vous me demandez un conseil, mon fils, a-t-elle ajouté. Je vous donnerai par amitié le conseil que Jacques vous a donné par intérêt. Il vous délivrera volontiers de Laurence.