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Page:Charles Baltet - La pépinière fruitière forestière arbustive vigneronne et coloniale, 1903.djvu/46

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travaux d’entretien.

Le puceron lanigère « blanc du Pommier » est détruit par des frictions aux lies d’huile fréquemment renouvelées ; les branches trop puceronnées sont coupées et jetées au feu.

Le puceron souterrain, phylloxera vastatriz, oblige le viticulteur à greffer ses cépages sur plant résistant ; de même l’hemileia vastatrix des colonies entraîne le caféiculture à greffer les Caféiers d’Arabie sur un type indemne, le Caféier de Libéria.

Le gros kermès qui s’attaque au Pécher et à la Vigne, le petit kermès du Poirier et du Pommier, le « pou » des Lauriers et Nériums, avec leur pellicule brune ou rousse, succombent au lavage à l’eau de lessive en hiver, après un raclage au grattoir.

Même traitement à l’égard du tigre du Poirier.

L’échenillage anéantit les nids de chenilles ; mais une nouvelle visite est indispensable au réveil du printemps. Ramasser toutes les nichées, et celles de l’hyponomeute de l’Aubépine, du Fusain, du Groseillier…, et les brûler.

Écraser à la main les larves de la tenthrède limace, qui affectionne le feuillage du Cerisier, du Saule, du Poirier ; opérer en temps de pluie qui lavera les feuilles.

Attirer les colimaçons sous des tas d’herbages ou de feuilles de Chou, de Cytise, de Baguenaudier ou des fascines, et les écraser. — Semer un cordon de sulfate de cuivre concassé autour des carrés, qui doivent être isolés de leur parcours.

Suivre avec le doigt la galerie de la courtilière, l’ennemie des semis, et introduire dans son refuge quelques gouttes d’huile et un litre d’eau avec un entonnoir : la bête sort et meurt (Voir fig. 69).