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travaux d’entretien.

Placer des pièges et des appâts empoisonnés dans les galeries et au passage présumé des rongeurs, souris, mulots, rats de terre ou d’eau, loirs et lérots.

Tendre des collets pour prendre les lapins brouteurs de jeunes plants et rongeurs d’écorce. Entourer avec une corde de foin sulfaté la tige des arbres menacés.

Malgré le respect à l’égard de nos charmants auxiliaires, les petits oiseaux, il nous faut les éloigner des carrés de semis au moyen d’épouvantails légers et mobiles et par l’immersion préalable de la graine dans un bain froid de minium.

En somme, les moyens préventifs sont plus efficaces que les traitements curatifs. Le mieux est de n’épargner ni la surveillance, ni les bons soins de culture, d’hygiène et de propreté.

[1.3.6]Hivernage des végétaux qui craignent le froid. — Abriter les végétaux qui redoutent la rigueur des froids, ou les brusques changements de température hiverhale et printanière ; les uns buttés, enterrés, les autres enveloppés d’une toile, d’un capuchon ; ceux-ci groupés et recouverts d’un paillasson, d’une claie ; ceux-ci transplantés au nord d’une clôture ou d’un rideau d’arbres verts, dirigé de l’est à l’ouest.

Rentrer les plus délicats dans une orangerie, dans un cellier aéré ou sous une toiture vitrée : cloche, châssis, bâche, serre, et encore les vitres doivent-elles être couvertes de paillassons au moment des neiges et des gelées.

Le collet des arbustes gelables, élevés en plein air, sera préservé par des feuilles sèches ramenées autour du tronc, par de la vieille tannée ou de la terre fine.

À tout abri factice, le Rosier préfère une couverture