Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/245

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Reconnaissez, colonel, que c’est de bonne guerre.

Il voulut savoir comment il avait pu se trouver bloqué de cette façon dans un fossé sans issue.

Le commandant Brunetot lui expliqua que son attaque avait été préparée d’après les anciens plans des Perches, plans qui avaient été totalement modifiés par M. Denfert lorsqu’il prit le commandement supérieur.

— Votre service d’espionnage retardait, ajouta-t-il en riant.

Le nombre de nos prisonniers pouvait être de quatre ou cinq cents. Nous n’avions pas perdu un homme. Il n’y avait pas eu un coup de fusil tiré.

Quelques hommes bien armés furent commandés pour conduire en ville nos prisonniers.

Depuis quatre heures du soir, la canonnade sur les Perches s’était ralentie et, de-