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puis l’heure probable de l’attaque, aucun coup de canon n’avait été tiré. Par contre, le bombardement faisait rage en ville et principalement sur le faubourg des Fourneaux par où l’ennemi supposait qu’on nous enverrait du renfort. Le trajet de nos prisonniers n’était donc pas sans danger pour eux. En effet, quelques obus éclatèrent dans leurs rangs et tuèrent ou blessèrent une dizaine d’hommes.

Pendant ce temps, un assaut du même genre se livrait aux Hautes-Perches. Il fut entouré de péripéties fort différentes mais couronnées d’un égal succès.

L’altitude des Hautes-Perches gênait