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le jour même de notre arrivée à Audincourt, il fallut nous livrer au grand nettoyage d’armes, procéder au paquetage des sacs, à l’astiquage au grand complet. Le lendemain à 9 heures, sac au dos sur la place où s’élevait la maison du maire chez qui dînaient le colonel et plusieurs officiers.

Nous nous attendions à passer la revue avant midi, pour être libres ensuite, mais il en fut décidé autrement. Ce fut seulement

    loisir d’allonger les quelques heures à passer avec sa famille venue à sa rencontre à Montbéliard. Cela était fort bien et personne n’y eût trouvé à redire si les précautions avaient été mieux prises. Mais, faute d’une entente suffisante avec la commandature, cette mesure entraîna de graves complications. Elles pesèrent durement sur la longueur des marches qui en furent la conséquence.