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DERNIÈRES COURONNES.

encore ! s’écria la petite fille. Tu es plus fatigué que moi ; je ne veux pas, je ne veux pas… »

Et, à part, elle se disait : « Un soldat qui a tant fait la guerre (le soldat, c’était elle), qui a été vainqueur et même vaincu, se faire porter alors qu’il n’est pas seulement blessé, c’est honteux ! »

Mais les bras robustes du grand ami ne savaient pas lâcher ce qu’une fois ils tenaient. Quelques douces paroles vainquirent la résistance du petit soldat. Maroussia entoura de ses bras le cou bronzé