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LE TOUR DE FRANCE D’UN PETIT PARISIEN


À travers ce rideau s’élançaient les pics les plus élevés (page 643).
mousses et les lichens jaunes et rouges tachaient les rocs de rouille, — dernière végétation de ces hauteurs, que leur disputent les neiges. Et nos grimpeurs devenant intrépides, montaient encore essayant d’atteindre les cimes inaccessibles qui portent leur front dans l’éternel silence, là où plus rien ne vit sinon Dieu et la lumière.

Sans cesse, quelque part grondait l’orage qui promenait ses éclairs de