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Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/145

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Je n’ai été heureux qu’enfant, tout enfant, et je ne le serai jamais plus. Pauvre bonheur de mon enfance !

Et cependant, Seigneur, vous ne m’aviez pas épargné les croix à ma taille. Et quelquefois j’aidais les autres à soulever la leur, que, pour eux, Seigneur, vous eussiez pu faire moins lourde.

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On renonce facilement à tout et point au bonheur ; ne faudrait-il pas commencer par renoncer à cela même ?

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Je voudrais sentir que j’existe d’une autre façon que les rocs.

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Des moments de bonheur on en a quelquefois dans le train, parce qu’on est