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Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/92

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tu murmures d’avance : « Assez. » Tu saisis ses genoux pelés, tu soulèves sa main débile. Mais elle, entre son œil et Dieu plaçant l’aiguille, elle regarde si le chas de cette aiguille n’est pas — pour obtenir de ton grand cœur qu’il s’y engage — trop délicieusement vaste.

* * *

Pourquoi ces moments où nous ne respectons plus rien ? où nous rions à grands éclats de l’amour et de notre amour ? où nous accusons de froideur le feu et le courage de lâcheté ? où nous refusons au passé d’admettre qu’il fut, au présent qu’il soit ?

Mais c’est l’avenir surtout qu’il fait bon saccager.

* * *

En vain j’élude, j’atermoie, je concède, je nie, je ne fournis point de mots à l’amer-