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écrits de clément d’Alexandrie

l’ouvrage intitulé Pédagogue, et un autre discours intitulé : Quel riche est sauvé ; l’écrit de la Pâque ; des dialogues Sur le jeûne ; Sur la détraction, l’Exhortation à la patience ou Aux nouveaux baptisés ; celui qui est intitulé Canon ecclésiastique ou Aux Judaïsants, qu’il a dédié à Alexandre, l’évêque cité plus haut.



[4] Dans les Stromates il ne fait pas seulement une tapisserie de ce qu’il tire de la Sainte Écriture, mais aussi de ce qu’il prend aux Grecs, lorsque quelque chose d’utile lui paraît avoir été dit par eux ; il rapporte et développe aussi les doctrines de la plupart des Grecs et aussi des barbares ; [5] il rectifie les opinions mensongères des hérésiarques ; il fait preuve d’une information abondante et nous fournit le sujet d’une culture très instructive. Il mêle encore à tout cela les sentences des philosophes aussi bien, c’est justement ce qui fait que le titre de Stromates correspond au sujet. [6] Il se sert aussi dans ces ouvrages de témoignages tirés des écritures contestées, de la Sagesse dite de Salomon, de celle de Jésus fils de Sirach, de l’épître aux Hébreux, de celles de Barnabé, de Clément et de Jude. [7] Il cite le discours aux Grecs de Tatien et mentionne Cassien, comme ayant fait, lui aussi, une chronographie ; il parle encore de Philon et d’Aristobule, de Josèphe, de Démétrius, et d’Eupolémus, écrivains juifs, comme montrant dans