Page:Petrović-Njegoš - Les Lauriers de la montagne, trad. Veković, 1917.djvu/135

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Quand il s’habillait pour sortir
en mettant ses tokés brodés,
un mouchoir rouge autour de la tête,
et ses cheveux tombant sur ses épaules,
deux pistolets à la ceinture
et ceignant son yatagan[1],
un djéferdar[2] à la main :
quel beau visage, haut comme une lance ;
quand je pense à ce qu’il était,
des flammes me brûlent !


Les notables sont assis autour de la grande aire et causent, quand trois ou quatre cents Ozrinitch[3], Tzoutzé[3] et Byélitze[3] arrivent. Tous s’assoient à côté des notables, en tenant leurs fusils à l’épaule.


SERDAR VOUKOTA


Soyez bienvenus ! Qu’y a-t-il, frères ?
vous êtes partis comme pour la guerre,

  1. Yatagan, un grand couteau.
  2. Djéferdar, fusil fin, travaillé.
  3. a, b et c Trois familles monténégrines occupant trois régions du même nom.