Aller au contenu

Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/240

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ajouta encore maintes duretés et elle finit par engager M. Le Varlon de Verrigny à se tenir ici, bien tranquille, tandis qu’elle s’occuperait de savoir s’il y avait lieu d’accueillir sa demande ou de le renvoyer à ceux qui s’acquittent des gros ouvrages de la pénitence et vous blanchissent un homme à coups de sacrements.

M. Le Varlon de Verrigny fut abasourdi. Il pensait à des portes ouvertes toutes grandes devant lui et qu’on le recevrait avec des démonstrations de joie, et voilà qu’il se trouvait dans une salle solitaire, aux murs nus, meublée seulement de quelques bancs de bois, et plus dans la posture d’un valet qui sollicite une place que dans la situation qui lui semblait devoir être celle d’un pécheur illustre et repentant. Cependant, comme il se sentait prêt à en passer par où il faudrait, il s’assit sur l’un des bancs et se mit à réfléchir.


Ses pensées ne laissaient pas d’être anxieuses, car le pauvre M. Le Varlon de Verrigny s’inquiétait tout bas de quelles pénitences on lui réservait. Les épaules lui démangeaient déjà, comme aux coups de la discipline, et le corps lui grattait, comme aux pointes d’un cilice. Ces bancs de bois n’annonçaient