Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/52

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COMMENT M. DE BRÉOT AVAIT LIÉ CONNAISSANCE AVEC M. FLOREAU DE BERCAILLÉ.

Si M. de Bréot avait rencontré M. Le Varlon de Verrigny en des circonstances assez particulières, celles où, quelques mois auparavant, il avait lié connaissance avec M. Floreau de Bercaillé présentait bien aussi quelque singularité.

Chaque année, au retour du printemps, M. Floreau de Bercaillé tombait en une sorte d’humeur qui se fût vite tournée en une manière d’hypocondrie, s’il n’y eût apporté le remède qu’il y fallait et qu’il ne manquait pas d’employer, quand il sentait le besoin d’y recourir. Un beau matin donc, M. Floreau de Bercaillé soufflait sa chandelle, coiffait son chapeau, mettait la clef sous le paillasson et descendait dans la rue. Une fois là, il aspirait l’air bruyamment, frappait le pavé du talon