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Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/87

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pour des hommes de votre sorte et dont vous n’avez que faire.

La figure de M. Le Varlon de Verrigny amusait fort M. de Bréot, qui y lisait la curiosité d’essayer ce singulier remède en même temps qu’une hésitation à s’y risquer. Ce combat donnait aux traits du visage de M. Le Varlon de Verrigny des expressions successives et assez divertissantes. Enfin, il se décida à demander à M. de Bréot le nom de ce catéchiste à l’envers. M. de Bréot nomma M. Floreau de Bercaillé.

– Ne vous laissez pas, monsieur, rebuter par l’apparence, – répondit M. de Bréot, quand M. le Varlon de Verrigny lui eut objecté l’état que tenait dans le monde M. Floreau de Bercaillé, – et souvenez-vous que les Gentils reçurent leur foi de gens de peu. Ce sont des pieds chaussés de sandales grossières qui ont porté dans l’univers ce qu’on a appelé longtemps la vérité, et laissez-moi vous envoyer au rebours cet apôtre crotté qui, pour un petit écu, vous dira des choses admirables et qui vous mettront l’esprit en repos.


Lorsque M. Le Varlon de Verrigny eut pris jour, moitié sérieux, moitié riant, avec M. de Bréot pour