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Page:Rachilde - Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, 1928.djvu/57

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ALFRED JARRY


nance quand c’est proprement fait, arrange avec décence… Mais l’indécence des procédés me révolte toujours comme un manque de jugement. C’est pourquoi je regarde les prétentions à une jeunesse factice comme des preuves de folie. Or, je ne savais pas, à ce moment-là, que Mme de C… avait été plusieurs fois enfermée. J’étais obligée de la subir en la traitant comme une personne raisonnable… De là mon manque d’indulgence !

Jean de Tinan et Alfred Jarry, les deux extrémistes du jeune Mercure d’alors, l’un par son parti pris d’élégance romantique et l’autre par sa furieuse exagération de toutes les négligences vestimentaires, me demandaient pourquoi je recevais cette femme sans un sourire de raillerie pour ces fameux « cuirs » dont parle son portraitiste de tout à l’heure. Mon Dieu, je la