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ainsi, car il me prouvait qu’il ne comptait pas sur ma loyale affection.
À partir de ce moment, je l’entourai de soins et de prévenances. Je passai les nuits à son chevet ; il était de mon devoir, non seulement de le traiter en époux tendrement chéri, mais encore de bien faire entrer dans son âme le sentiment de mon amour.
Pauvre Edgard ! il ne savait pas, hélas ! les peines réservées à son Ellen… La meilleure partie de ma destinée, c’est lui encore qui me l’a donnée. Je remercie cet homme excellent que j’aurais dû aimer autrement que je ne l’ai fait.