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Page:Sand - Francia.djvu/112

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finirai sur la paille. Qu’est-ce que ça fait ? que je leur réponds, je n’en ai pas eu toujours pour dormir, de la paille ! Je n’en aurais pas eu pour mourir en Russie ! Mais adieu, mon prince. Vous avez bien assez de mon caquet, et moi…

— Et toi, tu veux t’en aller trouver ton Figaro ? Allons, c’est absurde qu’une gentille enfant comme toi appartienne à un homme comme ça. Veux-tu m’aimer, moi ?

— Vous ? Ah ! mon Dieu, qu’est-ce que vous me chantez là ?

— Je ne suis pas fier, tu vois…

— Vous auriez tort, monsieur ! dit Francia à qui le sang monta au visage. Il ne faut pas qu’un homme comme vous ait une idée dont il serait honteux après ! Moi, je ne suis rien, mais je ne me laisse pas humilier. On m’a fait des peines, mais j’en suis toujours sortie la tête haute.

— Allons, ne le prends pas comme ça ! Tu me plais, tu me plais beaucoup, et tu me chagrineras si tu refuses d’être plus heureuse, grâce à moi. Je veux te rendre libre… Te payer, non ! Je vois que