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Page:Sand - Francia.djvu/165

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transport au cerveau. Je vous le disais bien, elle déraisonne depuis ce matin. Je l’ai entendue dire au médecin qu’elle ne voulait pas rester chez un homme qui avait tué sa mère ; or je vous demande un peu…

— Allez-vous-en ! flanquez-moi la paix, dit le prince en mettant Valentin dehors et en s’enfermant avec Francia.

Puis, allant à elle, il ouvrit son dolman en lui présentant son poignard :

— Tue-moi, si tu crois cela, lui dit-il ; tu vois ! c’est très-facile, je ne t’en empêcherai pas. J’aime mieux la mort que ta haine ; mais auparavant dis-moi qui t’a fait ce lâche et stupide mensonge ?

— Elle ! votre autre maîtresse !

— Je n’ai pas d’autre maîtresse que toi.

— La marquise de Thièvre, votre prétendue cousine !

— Elle est fort peu ma cousine, et pas du tout ma maîtresse.

— Mais elle le sera !

— Non, si tu m’aimes ! J’ai été un peu épris