Aller au contenu

Page:Yver - Cher coeur humain.djvu/129

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

V.-V. connaissait là entre Sa Sainteté et la petite sœur Thérèse, entre sœur Rosalie et M. Février, une apothéose de sa vertu. Vertueuse, elle l’était rigoureusement depuis trois mois. Implacable, inexorable. Aujourd’hui, elle se sentait baigner ineffablement dans la suavité et son visage exprimait cette paix spirituelle.

— Je n’y ai aucun mérite, monsieur, dit-elle. J’ai goûté à faire un peu de bien plus de joie qu’aucun applaudissement ne m’en a jamais donné.

Et ils parlèrent de leurs pauvres.

Du jour qu’il eut entrevu mademoiselle Valenzia, M. Février fut aussi transformé que s’il avait été favorisé d’une apparition. Il ne parlait que de rendre la vertu aimable, séduisante. Il devait la voir en tailleur beige avec des yeux un peu violets. Que de fois ne s’écria-t-il pas auprès de madame Février :

— Ah ! ma chère amie ! si vous connaissiez cette jeune fille !

Madame Février finit par en être importunée. Elle s’en ouvrit à l’archiprêtre, M. l’abbé de Bréault, lui démontrant le pied que cette créa-