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Page:Yver - Comment s en vont les reines.djvu/177

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non point celle que Samuel a déposée hier, mais celle qui préside au cours de sa vie, qui règle ses mouvements, sa conduite, ses actes, comme une rigoureuse formule scientifique. C’est une loi inexorable dont rien ne saurait le dégager, parce qu’il est de ces êtres dont on dit qu’ils appartiennent à l’histoire ; et qu’est-ce que l’histoire, sinon la fatalité accomplie ? La loi Wartz, la vraie, est une formule terrible qui pousse votre mari d’un mouvement irrésistible, vers le système d’État nouveau. Passivement, il a subi l’attirance de la politique républicaine, comme on subit parfois une passion, souffrant et jouant à la fois son propre drame. Ce goût l’a conduit à l’action de la plume et à l’action de la parole, à travers mille obstacles que vous connaissez mieux que personne. Voyez comme depuis son enfance, qu’il nous a contée, jusqu’à son élection, ce fut une progression constante vers le rôle qu’il devait tenir. Et à peine ce rôle lui est-il dévolu, qui permet à sa personnalité de s’épanouir vraiment, que la loi fatale plus impérieuse, le mène plus puissamment. Plus de repos, la course au but s’accélère, l’action se précipite. C’est en son cerveau, d’abord, la conception de cette éducation du peuple sur laquelle il fait reposer sa République idéale. Nous sommes