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Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/46

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sion de féminisme dont l’influence est venue jusqu’à nous et dont nous sentons toujours les impérissables effets. Mais oui, le féminisme d’aujourd’hui a un grand précédent, et qu’il lui sera difficile de surpasser. C’est la Chevalerie.

Et c’était un féminisme plus souple, plus subtil que le nôtre. Il ne tablait pas, pour favoriser la femme, sur l’égalité des deux sexes, mais sur leurs différences même, ce qui était, si j’ose dire, plus intelligent et plus scientifique. Et il concourait ainsi davantage à l’harmonie de la société qui est d’autant plus parfaite que ses parties composantes diffèrent davantage et sont comme poussées et comme renforcées chacune en son caractère propre.

Le féminisme de la Chevalerie était fondé sur ce raisonnement psychologique : « L’homme par son instinct est conduit à abuser de sa force contre l’infériorité physiologique de la femme. Celle-ci, formée pour être le parachèvement de l’homme dans le couple et sa complémentaire, doit porter en elle des élé-