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XIII

Frédéric reprit sa vie ancienne. Son temps se partageait entre les courses pour le concert, dont l’organisation presque arrêtée lui laissait un peu de calme, et la rédaction de ses notes sur l’époque carolingienne pour Naissance d’Europe. Mais entre l’écrivain son patron, et Chapenel son contempteur, il avait désormais pour le dignifier, lui donner de l’assurance et sa vraie place, l’amitié délicieuse de Lydie. À table, devant son frère et devant son peintre, elle ne négligeait aucune occasion de manifester pour lui sa sympathie, de lui adresser la parole. C’étaient d’ailleurs leurs seules rencontres. Le portrait s’éternisait là-haut, à l’atelier de Chapenel. Les deux esthètes pouvaient là s’en donner à cœur joie, tout le long des séances, sur les règles nouvelles de l’Art et de la Beauté. Mais au repas, Lydie se faisait simple et charmante, Elle