Aller au contenu

Page:Yver - Les Cervelines.djvu/286

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vail. L’idée d’être débarrassée de tant de soucis, dans un facile repos d’amour la séduisit tout à coup. Elle écrivit brusquement, nerveusement ce mot à Jean :

« Dites-moi toute la vérité, mon ami ; vous me paraissez en cacher toujours un peu. Votre mère n’a-t-elle pas manifesté le désir que je quitte l’enseignement ? Je veux le savoir, parlez-moi ouvertement. Il me faut être fixée : n’est-ce pas en cela que, selon votre parole de tantôt, vous avez encore, malgré ma promesse, à m’obtenir de moi ?