Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/113

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IV

Il vint une armée de maçons, de menuisiers, de tapissiers dont on entendait les gros souliers piétiner les planchers du second étage. Les fils Alibert les avaient envoyés de Rodan pour aménager les appartements. Pour eux-mêmes, ils arrivèrent un matin, accompagnés d’une simple malle. Madame Martin d’Oyse leur offrit deux chambres près de l’appartement d’Élie. Tout d’abord ils demandèrent si les moteurs qu’ils avaient expédiés par grande vitesse ne les avaient pas précédés. On répondit que le camionnage de la gare les avait amenés la veille et que le directeur, M. Senlis, ignorant